Le Capo Rosso et sa tour génoise de Turghiu. Granit rose, maquis vert, vague bleue.
Le soleil éclaire la montagne, sèche la végétation et éblouit la mer. Les odeurs se mélangent. Parfois l’immortelle emplit mes narines, d’autres fois l’eau salée. Le vent caresse mon visage et mes cheveux.
Voilà ma promenade préférée. Je me sens vivre. C’est ici que je me sens bien, c’est là bas que je suis entièrement moi. Je me sens immergée dans ce paysage si familier. Il n’y a que moi, la montagne, le maquis et la mer. Je traverse la roche et les hautes herbes, mais l’infinité de l’eau me guette toujours. Le ciel et la mer se mélangent.
J’ai développé un rapport intime et sensible à la force de la mer qui recouvre, se retire et revient. Le mouvement des vagues me bercent et m’apaisent. Cette danse m’enivre. Le point de rencontre, l’entre-deux de la terre et de la mer. Je voudrais toujours me trouver là.
Le chemin est parsemé de ruines corses : un méticuleux assemblage de pierres de granit rose. Ces vestiges dessinent le paysage et lui donne une intensité, une profondeur. Parfois, les deux se confondent et ne font plus qu’un. Comme si l’un ne pouvait pas exister sans l’autre.Les ruines me racontent une histoire, elles vivent pleinement dans mon imaginaire. Ce sont les restes poétiques d’une autre vie. Ils sont des témoins.
Cette promenade est un pèlerinage, une immersion. Plongez pleinement dans cette mélancolie heureuse !
Task
Une recherche autour du paysage.