Vers le haut

Dans l’intimité de la cabane

L’imaginaire de Junya Ishigami. 

 

Enfant, nous construisions souvent des cabanes pour jouer, pour nous inventer un monde ou encore pour nous cacher. Et si nous n’en avions pas construit, le récit d’autres cabanes nous suffisait. Une image de la cabane habite alors notre imaginaire. Elle est liée à une des premières définitions que Vitruve fait de cet objet dans De l’architecture (livre II) : « Certains des hommes ainsi réunis entreprirent de faire des abris avec des feuillages, d’autres de creuser des grottes au creux des montagnes, quelques-uns […] de se faire un refuge avec de la boue et des branchages ». La cabane est primitive. Ici nous voudrions aller au-delà de cette définition de « construction rudimentaire servant d’habitation ». Nous nous intéressons à des concepts qui dépassent la construction et qui font appel à l’être et à l’habiter. En somme, nous voulons parler de la présence d’une poétique de la cabane. Nous cherchons alors à savoir s’il existe des transpositions de la cabane dans l’architecture contemporaine, et plus particulièrement dans l’œuvre de Junya Ishigami. En effet, nous voudrions révéler l’existence d’un lien implicite entre le concept étudié et le travail de l’architecte japonais. L’étude se base sur la (re)présentation de ses projets à travers ses dessins, son travail de maquette et le récit qu’il en fait. Nous allons explorer les thèmes de la dialectique du dedans et du dehors, de la liberté, de l’Habiter, de l’enfance, de l’intimité, de la fragilité et de la Nature pour appuyer notre comparaison.

 

 

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Task

Rédiger un mémoire d'initiation à la recherche.

  • Date

    Juin 2021

  • Enseignant

    Julie Cattant