Vers le haut

Entre faire, penser et habiter

L’imaginaire de la cabane comme moyen d’interroger l’architecture d’aujourd’hui.

 

Durant mon parcours, je me suis souvent référée à quelques points d’accroche qui constituent le fondement de ma pensée et que j’aimerais essayer de résumer ici.
Tout d’abord, la recherche d’une poétique de l’habiter a toujours animé mes recherches. L’envie pour moi de réfléchir aux questions que posent l’espace ne connait pas de fin. Je me suis intéressée à des thèmes comme la dialectique du dedans et du dehors, la liberté, l’enfance, l’intimité ou encore la fragilité. Je me suis questionnée particulièrement sur l’ambivalence entre la volonté de se replier, de se réfugier et la volonté, en même temps, de s’ouvrir au Monde. L’ambivalence entre l’être isolé et l’être au Monde. En somme, toute l’ambiguïté que le verbe Habiter peut susciter. Lors de mes différents travaux, les recherches étaient souvent motivée par la volonté de comprendre l’être dans sa pluralité et comprendre la capacité que nous offre l’espace à nous retirer, pour ensuite mieux nous ouvrir au Monde.
Puis, une deuxième branche de recherche se distingue dans mon parcours. Il s’agit d’une approche plus pratique, qui est née de l’envie de faire avec mes mains et avec le « déjà-là ». Les thèmes de l’ancrage, de l’installation sur cette Terre mais aussi l’importance du milieu, de la matière ou encore les questions autour de l’archaïque alimentent mes réflexions.

 

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Task

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  • Date

    Juin 2021

  • Enseignant

    Julie Cattant